Créateur du “Ciné-œil”, tentative de “déchiffrement communiste du monde réel”, Dziga Vertov condamnait radicalement le cinéma de fiction : “Le drame cinématographique est l’opium du peuple. A bas les fables bourgeoises et vive la vie telle qu’elle est !” Ici, il filme la vie quotidienne dans les rues d’Odessa. Pas d’intrigue, mais pas non plus […]
Créateur du « Ciné-œil », tentative de « déchiffrement communiste du monde réel », Dziga Vertov condamnait radicalement le cinéma de fiction : « Le drame cinématographique est l’opium du peuple. A bas les fables bourgeoises et vive la vie telle qu’elle est ! » Ici, il filme la vie quotidienne dans les rues d’Odessa. Pas d’intrigue, mais pas non plus un simple enregistrement passif. Si le propos de Vertov est didactique, il est aussi poétique. Montage, ralenti, accéléré, marche arrière (« le négatif du temps »), dessin animé, images multiples, surimpressions, collage, virage-teintage, montage métrique, contrepoint sonore. Une rare éloquence visuelle pour un manifeste politique que l’on verra ici restauré, et accompagné d’un scénario musical retravaillé par l’Alloy Orchestra.
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