Les cinéphiles intégristes vont hurler : Pasolini a beau être un grand cinéaste libertaire, bouffon, maniériste, trivial, mystique, etc., mais là on cale. Bien sûr on n’a jamais vu d’adaptation aussi tragique, dépouillée de l’Evangile, bien sûr le cinéaste utilise la geste chrétienne comme une métaphore politique… Mais quoi qu’on dise, quoi qu’on tente de […]
Les cinéphiles intégristes vont hurler : Pasolini a beau être un grand cinéaste libertaire, bouffon, maniériste, trivial, mystique, etc., mais là on cale. Bien sûr on n’a jamais vu d’adaptation aussi tragique, dépouillée de l’Evangile, bien sûr le cinéaste utilise la geste chrétienne comme une métaphore politique… Mais quoi qu’on dise, quoi qu’on tente de démontrer, on reste tout de même dans l’imagerie pieuse, conforme au dogme catholique de la culpabilité. On préfère le Pasolini plus impur… P.-S. : le rôle de la « Vierge » Marie est tenu par la mère du cinéaste. Pasolini se prenait-il pour le Christ ? Probablement.
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