Le Doulos / 24 heures de la vie d’un clown

Le Doulos
(1962)
24 heures de la vie d’un clown
(1946)
Une histoire de chapeau, emblème d’un cinéaste hautement fétichiste. Bref, Bébel porte un doulos, qu’il n’a pas beaucoup quitté depuis A bout de souffle. Mais quand on y regarde de plus près, on voit que
« doulos » ne signifie pas « galure » mais « balance » et qu’il désigne le traître fini qui va donner son ami. On verra ensuite que cette tragédie shakespearienne recèle tant de tiroirs que les choses ne sont pas si simples. Un film très sombre, au propre comme au figuré, épuré et synthétique, gracieux et désespéré jusqu’à l’étouffement. En complément de programme, l’unique court métrage du cinéaste, exercice de style à base d’ambiance urbaine et nocturne, qui contient en germe toute l’œuvre à venir.

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