Sa Majesté des mouches

Après un accident d’avion, de jeunes garçons se retrouvent sur une île abandonnée et retournent à l’état sauvage. Or, selon William Golding qu’adapte ici Brook, la nature humaine est mauvaise et les enfants livrés à eux-mêmes ne peuvent créer qu’une société abominable sous le signe du seigneur des mouches (le diable). Le sujet, provocant, est assez passionnant. Le retour à la sauvagerie évoque L’Ile du docteur Moreau : on marche. Mais la critique de l’enfance, plus radicale, pèche par l’emphase et le désordre : on renonce.

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