Un musicien de Tame Impala livre un album ravageur, futuriste et dépravé.
Après Delorean Highway en 2014, le multi-instrumentiste Jay Watson prouve une nouvelle fois avec son side-project Gum qu’il peut voler de ses propres ailes. Le claviériste de Tame Impala et membre de Pond livre ses délires rock psychédéliques en les associant à des riffs funk. L’Australien de 25 ans fait résonner son synthétiseur disco et ses mélodies rétrofuturistes avec allégresse.
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De la bondissante Anesthetized Lesson à la lumineuse et exaltée Notorious Gold, Jay Watson fait tourner les têtes. Gum ferait presque de l’ombre à MGMT dans sa capacité à émerveiller en l’espace de quelques notes. La véloce Television Sick fait office de vaisseau spatial fonçant à travers l’univers, tandis que les sensuelles Elafonissi Blue et Ancients lorgnent vers les mélodies aphrodisiaques d’Alan Palomo (Neon Indian). Les treize morceaux sexuels et hallucinés de Glamorous Damage sont autant de pépites nécessaires afin de sortir de la torpeur.
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