L’Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID) et le GNCR (Groupement National des Cinémas de Recherche) ont de nouveau publié ce mardi 16 mars, un manifeste dans les colonnes de Libération.
Suite aux projections « test » qui se sont tenues dans une vingtaine de cinémas le week-end dernier, l’Acid et le GNCR appellent à une réouverture des lieux culturels. Intitulé « le manifeste des 20 », le texte a été signé par 54 syndicats et par 2000 professionnels·lles du secteur du cinéma, dont Juliette Binoche, Romane Bohringer, Nicolas Maury ou encore Gaspard Ulliel.
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Agir pour ne pas laisser le cinéma mourir
Le « Manifeste des 20 », pour désigner les 20 salles ayant participé à l’évènement, met en avant l’action symbolique, de résistance, qui s’est organisée dans plusieurs cinémas le week-end du 13 et 14 mars, dans tout le pays. « Ce week-end, nous avons décidé de refuser cet état de fait et d’oser, tout simplement, faire notre métier : ouvrir des salles, accueillir du public, montrer des films. En agissant ainsi, nous avons montré que l’accès à la culture peut et doit être garanti, même et surtout dans une telle période de désarroi collectif.«
Depuis plusieurs semaines, plusieurs organismes et associations du secteur culturels signalent leur colère face au silence de la part du ministère la culture. Malgré le rappel du « soutien » de Roselyne Bachelot, « soutien » qu’elle a souligné au micro de France Culture puis à l’introduction des César vendredi 12 mars, le monde du cinéma affirme « la nécessité de remettre les lieux de culture à la place qui leur revient et dont ils ont été chassés : au cœur de la cité et donc au cœur du discours politique. »
Le Manifeste des 20 est également visible sur le site de l’Acid.
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