Enième film fantastique espagnol sous influence et censé renouveler le genre.
L’industrie cinématographique espagnole ne se porte pas trop mal, car chaque saison voit débarquer ce qui devient un genre en soi, un label : LE film fantastique ibérique dont on nous promet qu’il va renouveler les bases, affoler le trouillomètre. Ce mois-ci, avant le semi-réussi REC (soit Cloverfield avec des zombies), nous parvient cet Orphelinat, énorme succès local.
Le film s’inscrit dans un autre sous-genre espagnol, le film de fantômes ambigu et mélodramatique – dont Les Autres est un excellent représentant, mais qui devait lui-même beaucoup au sublime Les Innocents de Jack Clayton. On pense comme il se doit à Argento, au Del Toro de L’Echine du diable (ici producteur), à toute une généalogie de l’enfant espagnol inquiet et inquiétant, vu chez Victor Erice et Carlos Saura (Géraldine Cría Cuervos Chaplin fait d’ailleurs une apparition). On pense surtout qu’il s’agit encore une fois d’un produit bien fichu, stylé mais sans âme, contrairement à tous les films précités.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}