Une journée dans la vie d’adolescents de banlieue, confrontés à leurs sentiments et aux lois tacites et violentes de la cité (racisme et sexisme, y compris entre filles). Ce premier long d’une jeune femme, Audrey Estrougo, présente de réelles qualités – la recherche d’une forme singulière (cette journée est racontée deux fois, l’une du point […]
Une journée dans la vie d’adolescents de banlieue, confrontés à leurs sentiments et aux lois tacites et violentes de la cité (racisme et sexisme, y compris entre filles). Ce premier long d’une jeune femme, Audrey Estrougo, présente de réelles qualités – la recherche d’une forme singulière (cette journée est racontée deux fois, l’une du point de vue des garçons, l’autre de celui desbfilles), d’un jeu sur les contrastes (la bonne idée de la perruque blonde) : Estrougo veut donner du sens aux couleurs, aux mouvements, aux sons, surprendre aussi. Mais le film souffre d’un péché de jeunesse qui se guérit le plus souvent avec le temps : l’immaturité. Avec un peu plus de regard critique sur les choix à faire (la scène finale est, par exemple, complètement ratée), le cinéma d’Estrougo pourrait bel et bien un jour nous plaire.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}