Variation mécanique autour du jeu « Resident Evil ».
Il y a quelques mois, Bruce Willis, dans Die Hard 4, avait le temps de lâcher quelques vannes en plein gymkhana et galérait pour mettre en marche une voiture volée. Dans La Vengeance dans la peau, Matt Damon démarre les véhicules empruntés en un éclair. Le cinéma d’action se concentre de plus en plus sur la vitesse. Dans 28 semaines plus tard, on condense en quelques flashs le premier épisode (28 jours plus tard de Danny Boyle) avant de plonger dans le présent apocalyptique : touchée par un virus, la population british s’est entretuée ; les rescapés sont parqués par l’armée US ; le virus réapparaît… Les retrouvailles du héros avec ses enfants (et sa femme) sont un infime détail. Le seul enjeu est la course-poursuite entre les enragés fous à tuer et quelques survivants sains (dont les enfants du héros). C’est haletant, mais on voit mal la différence avec un jeu vidéo. 28 jours…, 28 semaines…, 28 ?… est le nouveau Resident Evil. Pas sûr qu’on y gagne.
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