Après trois albums moins bons, les Américains créent la félicité sur un disque qui donne envie de pousser les murs.
Après Melophobia, troisième album du groupe, Cage The Elephant a dû faire face au départ de l’un de ses musiciens, que les autres membres ont décidé de ne pas remplacer. Peut-être est-ce une coïncidence mais la réduction d’effectif semble avoir eu un effet positif sur l’unité de la musique. Après des directions parfois un peu hasardeuses, entre rock alternatif, garage ou voix rap, le groupe lisse ici ses inspirations fébriles.
En résulte une pop classieuse aux accents brit (même si le groupe est américain), teintée de psychédélisme et toujours soulignée d’impertinence. Impossible de résister à la structure parfaite et au refrain rebondissant de Sweetie Little Jean. Ou comment se surprendre à danser tout seul, en tapant avec un entrain béat dans ses mains.