Un film d’horreur de petit malin – mais pas assez.
Cette séquelle pas forcément utile prolonge le programme du bancal Hostel, toujours avec Tarantino comme producteur : enrober des scènes de torture (entre Takashi Miike et Abou Ghraib) d’un discours sur la barbarie comme stade ultime du capitalisme. Roth se réclame ici du nihilisme d’un certain cinéma bis italien seventies, via l’apparition de Ruggero Deodato (Cannibal Holocaust). Il voudrait renvoyer dos à dos freaks sadiques et victimes du fric, mais là où Deodato était rigoureux dans son cynisme, lui s’emmêle dans le Grand-Guignol, étouffant par l’humour noir ses essais de cruauté simili-sadienne et vice versa. La seule bonne idée est le casting de deux acteurs de la série Desperate Housewives comme incarnations du mâle névrosé, faisant de ce film un pendant brut, antipathique mais pas doué de Boulevard de la mort.
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