ORCA
DE MICHAEL ANDERSON (1977)
(Editions Studio Canal, Collection « 13ème rue », environ 15 e)
LE FILM : Un capitaine tue par accident une femelle orque et son bébé.
Fou de douleur, le mâle, doté d’une intelligence proche de l’homme, va traquer le marin et le provoquer dans un duel jusqu’à la mort. Fait étrange, les scénaristes de Sergio Leone (et Robert Towne, non crédité) ont trempé dans cette aventure maritime qui lorgne du côté de Moby Dick et des Dents de la mer, dont le succès mondial avait donné des idées à Dino De Laurentiis. C’est d’ailleurs lui le véritable auteur du film (le cinéaste Michael Anderson se contente d’exécuter son contrat sans aucune passion), et l’on retrouve dans cet improbable mélange de message écologique, de scènes spectaculaires, de paysages grandioses et d’effets spéciaux artisanaux le style du grand producteur mégalomane. Le résultat, souvent au-delà du bon goût ou du ridicule, possède une véritable folie toute latine qui le différencie du film de Spielberg et accède à des sommets de lyrisme inattendus et émouvants. Richard Harris est très bien et la musique d’Ennio Morricone absolument sublime.
LE DVD : Bon d’accord, il faut être un peu pervers et fan absolu de De Laurentiis et de Morricone pour aimer ce film, mais j’assume, et je le range dans ma DVDthèque avec Flash Gordon et Conan le Barbare.
Olivier Père
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