Nicolas Cage se prend pour Bruce Willis affublé d’une coiffure à la Franz Liszt. Pitié !
C’est idiot comme on peut parfois se focaliser sur des détails qui n’ont rien à voir avec la choucroute (quoique…). Dans ce thriller abracadabrant, gentil et schématique comme une BD pour ados, ce qui m’a fasciné, ce sont les cheveux de Nicolas Cage. Pour jouer un magicien qui est traqué par le FBI parce qu’il a la faculté de prévoir le futur avec deux minutes d’avance, il arbore une bizarre coiffure romantique à la Franz Liszt. Une perruque ? Cela ridiculise ce tombeur dégingandé qui déjoue tous les pièges grâce à sa faculté extraordinaire. Par ailleurs, l’enjeu du film est de décomposer le temps à l’extrême, en ressassant à l’infini toutes les potentialités d’une séquence, ce qui engendre des visions parfois surchargées (rien à voir avec Un jour sans fin). Quant à l’enjeu politique sous-jacent à ce thriller sans classe, un chantage à la bombe atomique gratuit, exercé par un groupuscule non identifié, c’est tout au plus un vague prétexte pour taper sur la France. En effet, certains des méchants s’expriment en français. Le reste…
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