Grosse machinerie SF lourdement menée par Danny Boyle mais bénéficiant du regard magnétique et bleu perçant de Cillian Murphy.
Envoyé en mission pour réactiver l’astre solaire en voie d’extinction, l’équipage Icarus II dérive de son trajet initial et découvre le vaisseau qui était initialement chargé de cette opération jusqu’à ce qu’il ne donne plus aucun signe de vie. Danny Boyle a beau lorgner du côté de 2001 : l’odyssée de l’espace et de son exploration psyché-métaphysique de l’univers, n’est pas Kubrick qui veut. Face à la grosse boule de feu, le réalisateur de Trainspotting – visiblement à la recherche de nouveaux trips – se brûle les ailes et sort une batterie d’effets lumineux et sonores des plus assommants, dont la saturation aveuglante (plus on s’approche du soleil plus le son est fort) masque mal le vide intersidéral. Seul charme surnaturel du film, la présence extraterrestre du troublant Cillian Murphy, parfait en toutes circonstances.
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