Un épigone du Dogme qui ne sait pas quoi filmer, mais filme quand même.
Un homme et une femme qui ne se connaissent pas font l’amour dans une chambre de motel. Entre chaque ébat, ils parlent de sexe, du couple, de la vie, de la mort, de l’amour et de toutes ces sortes de choses, et c’est tellement intéressant et excitant, ce qu’ils disent, qu’on se demande pourquoi ils ne consacrent pas plutôt leur temps d’existence cinématographique à une activité manuelle, comme par exemple l’enfilage de colliers de perles, qui m’aurait personnellement davantage passionné. A la fin, on essaie de nous faire croire qu’un sentiment est né entre eux, mais il faut avouer qu’on a beaucoup de mal à y croire et surtout qu’on s’en fiche un peu. Pour être honnête, le vrai problème du film est évidemment sa mise en scène : En la cama semble avoir été filmé par un épigone du Dogme pris de soubresauts intempestifs, qui ne saurait ni quoi, ni comment filmer, ni où regarder, ni sans doute pourquoi il fait un film. C’est ça qui va pas.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}