Un bon « pulp », avec blonde héroïne et privé alcoolo.
Confier l’interprétation du célèbre détective Mike Hammer à son propre créateur, l’écrivain américain Mickey Spillane : telle est l’idée (à moitié) géniale qui germe dans le cerveau d’un producteur anglais au début des années 60.
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Le récit de ce film étrange (censé se passer à New York) semble prendre un sacré et franc plaisir, avec un brin d’ironie qu’on peut juger ou non postmoderne, à dérouler nonchalamment tous les clichés du genre : privé alcoolo entouré de journalistes coopératifs, blonde vénéneuse, agent du FBI sarcastique, dialogues à l’emporte-pièce, etc.
Il n’échappe à la convention que lorsque la cruauté inspire à ses auteurs quelques petits scénarios sadiques, comme dans le finale, aussi abrupt que trouant.
Du bon “pulp” pour début de soirée estivale.
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