Rencontre avec le réalisateur de Joy Division, beau docu sur le groupe new wave mythique et parfait complément à Control d’Anton Corbijn. Spécialiste du rockumentary (Scott Walker, Radiohead), Gee raconte son film entre souvenirs émus d’adolescent et choix formels.
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Comment est né le projet à l’origine de votre film ? S’agissait-il de donner une réplique documentaire à Control d’Anton Corbijn ?
A vrai dire, au départ c’est le projet de mon producteur plutôt que le mien. Il connaissait bien les membres de New Order et portait cette idée de réaliser un documentaire sur Joy Division depuis plusieurs années, mais les membres du groupe étaient plutôt réfractaires à cette idée. Quand le projet Control a été annoncé, je crois qu’il est allé voir New Order, et leur a dit « Ecoutez, le film de Corbijn est adapté de l’autobiographie de Deborah Curtis, livre dans lequel vous apparaissez à peine. C’est l’occasion rêvée de raconter cette histoire sous votre angle. » Ils ont accepté, et un mercredi matin j’ai reçu un coup de fil qui me proposait de faire le film avec la participation de New Order.
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