Adaptation catastrophique d’un roman post-moderne de Tanguy Viel.
Regards machiavéliques pour surveiller sa proie, Marc-André Grondin attend l’heure de racketter le riche mari (Charles Berling) de sa soeur un peu trop adorée Laura Smet. Mais le faux enlèvement tourne mal et tel est pris qui croyait prendre.
Cette adaptation catastrophique d’un roman de Tanguy Viel, qui aurait dû ressembler à du Hitchcock, est un contre-sens du début à la fin. Sans stylisation (ne parlons même pas de style), rien ne fonctionne dans ce cinéma invraisemblable par constitution.
Mais Le Bomin, déjà auteur du médiocre Fragments d’Antonin, s’acharne dans le naturalisme naturel du cinéma français qui ne se pose pas de question. Il n’y a rien à sauver de ce désastre, pas même les acteurs.