Polar sur fond de montée du fascisme en Argentine.
La complexité de ce polar sentimental tient relativement bien en haleine d’un bout à l’autre de ses deux heures. D’abord une enquête policière sur le meurtre d’une jeune femme en 1974. Investigation menée par Esposito, greffier d’un tribunal (ou quelque chose d’approchant).
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Parallèlement, la romance larvée de celui-ci avec sa directrice. Enfin l’irruption souterraine de la politique, avec la montée de la gangrène fasciste. Le tout sous forme de long retour en arrière enchâssé dans une partie située vingt-cinq ans plus tard.
Ces registres sont bien distillés par un cinéaste très pro (réalisateur d’épisodes de Dr. House). Evidemment, il ne faut pas regarder de trop près, sous peine de voir que tout est cousu de fil blanc. Ça ne tient la route que grâce à un arsenal de conventions, cache-misère d’un travail à l’ancienne dans le fond peu subtil.
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