Un sobre mélo ethnographique.
Les docufictions exotiques tournés par des Occidentaux à l’autre bout du monde sont souvent un peu trop hybrides (comme Loup de Nicolas Vanier situé en Sibérie), mais Tengri, tourné au fin fond de l’Asie centrale, au Kirghizistan, donne à voir des autochtones in situ comme peu de documentaires le permettent.
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D’ailleurs, le récit est ici plus qu’une prothèse narrative ; il accentue la beauté du monde réel et revivifie les traditions des peuples nomades qu’il met en scène : Amira, mariée contre son gré à un islamiste brutal, tombe amoureuse de Témür, marin revenu dans la région de ses ancêtres.
Leur fuite commune fournit au film de belles échappées lyriques. Voir l’immersion des héros dans la neige, qui frôlent la mort pour être libres.
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