Entre drame social et comédie sentimentale, l’idylle de deux chômeurs précaires.
Une jeune mère divorcée au chômage se replie sur elle-même et s’enfonce dans la précarité. Elle sympathise avec son voisin, dans la même situation qu’elle.
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Avec son habillage pop-folk passe-partout qui nous dit d’emblée “regardez comme je suis frais, fragile et aimable”, Huit fois debout lorgne clairement du côté du cinéma indépendant américain, et s’inscrit à mi-chemin entre le drame social et la comédie sentimentale dépressive.
On aurait préféré qu’il choisisse plus franchement ce second registre, car la réalité brutale dont il entend témoigner sonne faux et ne semble qu’un prétexte pour donner lieu à des situations décalées, souvent anecdotiques, voire exotiques.
En résulte une complaisance gênante du film à faire chuter son personnage féminin et un art de la lose mal consommé, exception faite de Denis Podalydès, excellent.
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