Chronique familiale chilienne au naturalisme un peu fade.
Le projet de La Buena Vida semble clairement exprimé dans la bouche de l’un des personnages du film, une adolescente enceinte : à sa mère, assistante sociale à côté de la plaque, qui lui demande de lui raconter l’histoire du roman qu’elle écrit, Paula répond qu’il n’y a pas d’histoire, pas de début, de milieu et de fin, comme dans la vie.
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Soucieux de suivre cette directive, le film fait émerger des tranches de vie mal découpées, celles d’une femme divorcée paumée et d’un vieux gars sous l’emprise de sa mère qui n’arrivent pas à s’émanciper du passé.
Faute d’ampleur formelle, la mise en scène contredit ces ambitions et limite ces flottements existentiels à des historiettes un peu fades qui ne trouvent de saveur que dans le jeu des acteurs, à commencer par le saisissant Alfredo Castro, découvert dans Tony Manero.
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