Mel Gibson dans un film de vengeance affreux.
La rencontre de Mel Gibson, absent des écrans depuis Signes en 2002, et de Martin Campbell, artisan du reboot réussi de James Bond avec Casino Royale en 2006, laissait naître de beaux espoirs.
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Las. Film de vengeance des plus ringard, Hors de contrôle aligne des plans sur la mine contrite de Gibson en mode bulldozer, sans la brutalité contenue et l’élégance canaille qui faisaient le prix de Casino Royale.
L’acteur rejoue là sans y croire quelques-uns de ses précédents rôles (Payback, Complots), autour d’une trame conspirationiste et réactionnaire, remake d’une minisérie britannique des 80’s.
Moralement répugnant lorsqu’il met dos à dos les “pourris qui nous gouvernent” et “les crétins de gauchistes qui s’y opposent”, le film de Campbell est donc moins, cette fois-ci, un reboot qu’une fatal system error.
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