La vie d’une légende des claquettes dans un style rock clicheteux.
Eternelle illusion du cinéma dit “rock” (surtout lorsqu’il a la filouterie de s’autoproclamer “culte et déjanté”) que de croire en la seule force de l’imagerie…
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Pour illustrer son récit inspiré de la vie tumultueuse de Jesco White, légende (toujours) vivante du clog, sorte de claquettes white trash pratiquées dans les Appalaches, le jeune réalisateur anglais Dominic Murphy n’a que deux idées de mise en scène, et elles sont mauvaises : désaturer l’image plus ou moins aléatoirement ; découper son film en dizaines de petites vignettes indépendantes, ponctuées d’écrans noirs, telles des flashs.
En ressort un abécédaire complaisant de la déchéance, bric-à-brac plastiquement hideux censé coller au plus près des visions névrotiques du gars Jesco…
On appréciera tout de même la présence au générique de Carrie Fisher, Princesse Leia à la carrière ratée – au fond la seule vraie rock-star.
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