Adaptation trop sage du roman de J.M. Coetzee
Après Invictus, Disgrâce (tourné avant) propose une vision moins volontariste, se voulant plus complexe, de la cohabitation post-apartheid. Adapté de J.M. Coetzee, le film conserve les dilemmes moraux du roman, où vivre avec l’autre, blanc ou noir, se nourrit à la fois de résignation et de courage. Où un délicat parallèle est fait entre le donjuanisme prédateur de son protagoniste prof de littérature et les épreuves bientôt subies par sa fille. Cet ambitieux programme ne décolle finalement jamais, la faute à une mise en images plus appliquée que troublante, occupée à faire cheminer en mode automatiqueles personnages vers leur illumination/purgatoire sans qu’on ressente vraiment l’ivresse de la chute. Dommage.
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