DJ et remixeur couru, Tiga se rappelle qu’il est également un songwriter.
Le Canadien Tiga Sontag, qui a émergé au début du millénaire avec la vague depuis tassée de l’electroclash, incarne désormais un vétéran sur le circuit des clubs. Une vérité difficile à accepter pour ceux qui ont dansé sur ses premiers mixes – ça leur rappelle combien leur propre jeunesse s’est éloignée. Dandy bon teint, quadra à l’humour tongue-in-cheek, Tiga n’a cependant pas perdu la foi en une dance music stylée – comme lui – qui ne tourne jamais à vide.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Au lieu de forcer sur les effets faciles, ce troisième album affiche comme ses prédécesseurs le goût de ce chanteur touchant pour une écriture pop aux racines techno et aux structures un peu tordues. Comme la musique reste pour lui un plaisir collectif, il a sollicité Jake Shears (Scissor Sisters) pour le très moite Make Me Fall in Love et l’aide des producteurs Matthew Dear, Hudson Mohawke ou Jori Hulkkonen, qui partagent sa vision hédoniste et sophistiquée.
{"type":"Banniere-Basse"}