Une romance spatiotemporelle un peu trop lisse.
Il y a des maris volages : celui de Hors du temps (Bana) est volatile littéralement, puisqu’il disparaît sans prévenir, pour remonter dans le temps (sans contrôler sa trajectoire) et croiser sa femme à différents stades de sa vie. Le tout en surgissant nu à chaque apparition (tel Hulk après métamorphose). Romance fantastique temporelle (et temporaire), Hors du temps est le pendant plus terre à terre et alambiqué de L’Etrange Histoire de Benjamin Button. La vie de couple y est tragique car les bonds dans le temps chamboulent le rendez-vous chez le docteur ou les repas de famille. Une jolie scène, digne d’un conte de fées, confronte l’époux et sa promise quand elle a 6 ans. Le film peine ensuite à retrouver cette magie, malgré un Bana en Ulysse triste s’accordant bien avec Rachel McAdams, Pénélope attendant sans faille. L’idée de départ évoque alors moins le mystère qu’une variation en mode shuffle du mari en voyage d’affaires.
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