Reconstitution étriquée des premiers jours de la guerre du Golfe.
Réalisateur d’estimables téléfilms sur des sujets brûlants (Nuit noire, Opération Turquoise), Alain Tasma reconstitue le climat d’anxiété à la veille de la première guerre du Golfe. Avec comme centre Jérusalem, sur laquelle Saddam Hussein menaçait de pointer des missiles truffés d’armes chimiques en cas d’invasion internationale. Bonne idée que de vouloir traiter l’arrière, retracer du point de vue civil l’attente insoutenable – c’était l’époque où on pouvait encore croire à la Troisième Guerre mondiale. Mais même avec moult détails et masques à gaz, le film échoue à poser la tension et l’absurdité ambiante (l’Etat hébreu ne pouvait riposter).
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Ultimatum est alors plus étriqué que claustrophobe, avec comme seul contrepoint hors de l’état de siège le spectacle fatigant de Michel Boujenah en papa parisien inquiet dépensant des fortunes en téléphone pour appeler sa fille restée en Israël.
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