Chronique israélienne réaliste mais démonstrative.
Beer-Sheva, Israël. Shlomi, d’origine nord-africaine, livre des pizzas. Dima, petit dealer russe, lui vole son scooter. Adiel, Noir éthiopien, se fait accuser du vol. A travers ces trois adolescents aux trajectoires croisées, le réalisateur démontre qu’il existe aussi un racisme intercommunautaire chez les Israéliens. On est content de l’apprendre, mais ce constat sociologico-ethnique a un peu trop tendance à téléguider tout le récit et à en faire l’unique enjeu. D’accord, il y a un effort louable pour être en phase avec le cinéma le plus contemporain : le film est tourné de façon brute, caméra portée. Le scénario met à nu les dysfonctionnements israéliens, les mêmes qu’ailleurs (drogue, délinquance, violence). Mais c’est un peu court. On aimerait que ça dépasse la tranche de vie et le constat apitoyé sur les mal lotis d’une société à plusieurs vitesses.
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