Prise d’otages dans le métro new-yorkais pour un gros film d’action désuet.
Avec ses trois précédents films (Man on Fire, Domino, Déjà Vu), Tony Scott avait entamé un passionnant virage postmaniériste, faisant peser sur ses images déchirées toute l’ambiguïté morale et esthétique de la gouvernance Bush. Prise d’otages dans le métro new-yorkais, spéculation financière, minicaméras embarquées… : tous les éléments étaient présents dans ce remake des Pirates du métro (Joseph Sargent, 1974) pour en faire la grande fiction terroriste post-24, et solder les comptes d’une décennie troublée. Hélas, Scott préfère renfiler son bon vieux blazer Bruckheimer (producteur de Top Gun…), calant son récit un brin réac sur les rails pépères de l’actioner 80’s, loin des audaces formelles et narratives de Déjà Vu. Cette fois, Scott a bien un train de retard.
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En salle le 29 juillet.
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