Concept splendide mais scénario manichéen pour une histoire d’apprentissage musical.
La plus belle idée de cet anime peu animé (un des points faibles des Nippons), c’est précisément l’image du piano dans la forêt. La nature comme vecteur de l’inspiration créatrice est un concept plus plaisant que la dichotomie sur laquelle repose l’essentiel du récit, à savoir deux conceptions opposées de l’art incarnées par deux jeunes musiciens. D’un côté Shûhei, super élève propre sur lui, étudie sous la contrainte mais reste sur les rails ; d’un autre, l’ébouriffé Kai, fils d’une prostituée, Rimbaud du clavier, joue dans la forêt et a du mal à se plier aux règles. C’est regardable, parfois cocasse, à condition qu’on ne se focalise pas sur les clichés (et les tubes) romantiques dont est émaillée cette œuvre musicale.
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