De l’electro méchante, gouailleuse et comique : les garçons rasent les murs. A découvrir en texte et en vidéos -glanées sur YouTube, et aussi crasses que les morceaux zinzins qu’elles illustrent.
[attachment id=298]A Nantes, c’est l’heure de la boum, on s’est déguisé années 80 comme dans un clip flashy MTV et on a ressorti A Cause Des Garçons, en simulant l’innocence menacée des années lycée.
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Mais la soirée bon enfant a vite dégénéré : un hirsute a quitté Valérie (merveilleux collectif electro local), une harpie a largué le folk noir de Mansfield.TYA pour vivre pleinement sa coprolalie et, ensemble, ils ont détourné la sono.
Beats monstrueux, mélodies lo-fi, séquenceurs enragés : exercice de style eighties, la soirée Sexy Sushi vire au guerrier, au carnage – et les garçons quittent le dancefloor tabassés, hébétés. “Tu t’fous d’ma gueule/Tu vas payer/J’vais t’faire bouffer tes dents d’drogué/ J’veux plus t’croiser dans les soirées/Sinon j’vais finir par taper.”
De Yelle à Kelis en passant par les locaux Billy Ze Kick, la haine du garçon couillon n’est jamais aussi bien servie qu’en gaufrette electrotrash avec coulis rose et innocent. Ici, elle s’écrit en plus avec l’urgence et l’économie d’un SMS rageur, avec un affolement punk (plus Bérus que Justice), avec une méchanceté qui fait trembler les vieux synthés et déraper la voix candide : “Fils de pute, enfoiré, connard, taré, salope de dégénéré, son of a bitch, tu pues l’chien, p’tite bite, grosse pouffiasse, sale connasse, va te faire enfiler, salope ta mère…” Orelsan, c’est Soeur Sourire.
http://www.youtube.com/watch?v=ZnZpEt7M7gM
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