Fade biopic sur la pianiste, épouse de Schumann.
Biopic musical narrant les passions croisées du couple Robert/Clara Schumann et du jeune Johannes Brahms, Clara adopte la forme d’un triangle amoureux désespérément carré. Helma Sanders-Brahms, à qui l’on doit le beau Allemagne, mère blafarde (1980), fait dans la reconstitution d’époque aussi figée qu’un diaporama au musée Grévin. On n’a qu’une envie, ouvrir les fenêtres, aérer ce huis clos en chambre et faire sortir Greggory, Zidi et Martina Gedeck (star en Allemagne), qui déclament, miment les passions, corsetés, comme embarrassés de ne pouvoir jouer vraiment ensemble à l’écran (chacun joue dans sa langue natale, comme dans un vieux western-spaghetti). Certes investie, Sanders-Brahms (en effet descendante de Brahms) a oublié toute passion et légèreté. Quand Zidi/Brahms fait danser des enfants sur une rhapsodie en répliquant “Allez-y, c’est hongrois”, il faudrait presque tirer sur le pianiste.
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