Fable politique trop évidente. Du sous-Kusturica.
En 1953, les habitants d’un village roumain décident de braver l’interdiction de toute festivité lors de la mort de Staline et organisent un repas de mariage en cachette et en silence. Malgré ces précautions, ils seront cruellement châtiés. Une fable transparente qui, sous prétexte de stigmatiser les diktats d’antan, surenchérit de plus belle sur le folklore campagnard, option farcesque et appuyée. Kusturica a trouvé un cousin roumain, pourquoi pas. Est-ce une raison pour faire le ménage dans l’histoire en chargeant les Russes de tous les maux du communisme ?
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Si l’on suit le parallèle qu’établit implicitement le film avec le nazisme, on n’oublie pas non plus que les Roumains furent, sous la houlette de Ceausescu, de zélés collabos du stalinisme. Trop facile de vouloir s’en dédouaner cinquante ans après.
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