Adaptation lisse d’un roman de Chuck Palahniuk.
Seconde adaptation au cinéma du sulfureux écrivain Chuck Palahniuk, Choke présente bien les tics de l’univers de l’auteur de Fight Club : des marginaux, l’envers démonté des Etats-Unis, du trash et un retournement narratif. Soit ici l’histoire d’un obsédé-sexuel-escroc-figurant-de-parc-d’attractions-messie-putatif. Et qui a des problèmes avec sa mère. C’est à la fois beaucoup et très peu puisque le film échoue à donner du liant, de la substance à ce qui n’est qu’un répertoire de gimmicks, mais qui se voulait être le portrait tragicomique d’un perdant sublime. A l’aune de son matériau provocateur, Choke accomplit l’exploit d’être incroyablement lisse malgré les efforts de Sam Rockwell, excellent pensionnaire des rôles de type louche mal réveillé. Choke finit par bifurquer vers la comédie romantique (ratée) d’érotomane cynique en rédemption, genre réussi récemment à la télévision, avec ce qu’il fallait de sarcasme et de cœur : la série Californication.
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