Un premier film beau mais trop complaisant.
Dans un coin perdu de la campagne anglaise, une jeune fille meurt d’une overdose. Ses proches, coupés du monde, traversent les jours qui suivent dans un état d’abattement et de questionnement lourd. Autour de ces visages livides apparaissent d’autres personnages, plus âgés, enchaînés eux aussi à des histoires de dépendances. On reste partagé face à ce premier film qui impressionne par sa qualité photographique mais se complaît dans une forme d’embaumement. Ses intentions esthétiques sont trop appuyées pour nous permettre de mesurer ce qui relève des sentiments, de l’invisible. Restent de beaux moments, quand Duane Hopkins (venu de la peinture et de la photo), via de magnifiques plans de nature, laisse entrer un peu d’air.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}