Une adolescence en Israël filmée comme une enluminure rétro et proprette.
Sous le soleil éclatant d’Israël, une famille nombreuse affiche haut et fort les couleurs de son bonheur, un peu trop vives pour durer. Parmi eux, des frères jumeaux adolescents concentrent et révèlent toutes les dissensions en germe.
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Rythmé par une bande-son qui nous rappelle sans cesse à quel point les années 80 furent un cauchemar musical, Mes plus belles années répond pile-poil au cahier des charges de la chronique familiale rétro, façon téléfilm tout beau, tout propre. Un genre en soi, qui pourrait s’intituler “Nos meilleures années”, pour citer un exemple récent venu d’Italie, dont le titre est quasiment repris à l’identique ici, quelle imagination ! Le film n’investit pas au plus mal ce cadre formaté (le casting est parfait), mais il est regrettable qu’il exploite aussi faiblement les enjeux de son scénario (un enfant responsable de l’accident de son père) et qu’il n’ose pas réaliser son désir, pourtant perceptible, de comédie musicale.
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