Les Solidays se déroulent de vendredi 26 à dimanche 28. L’occasion pour les inrocks de retracer pour vous et en photos, dans un blog jour par jour, les évènements majeurs du festival.
A force d’être omniprésent dans tous les recoins médiatiques, car nos frêles lobes occipitaux sont tous à la merci du battage médiatique qui l’entoure, Solidays n’est quasiment plus à présenter. Cette année le vaste projet d’Antoine de Caunes (3000 bénévoles fourmillent sur le site), se fend d’une programmation qui se veut com d’hab’ fédératrice des petits et des grands, des hommes et des femmes, des chauves et des rasés, et des dreadeux sinsemiliens aux crêtés electroniciens. L’après-midi commence donc comme un goûter d’anniversaire, qui serait donc dédié à la solidarité de tout ce petit monde, face au sida, et qui plus est en musique. C’est d’ailleurs ce qui va nous intéresser principalement dans ce petit blog jour par jour, qui va vous permettre de partager cet « état d’esprit exceptionnel » (dixit Iggy Pop lui-même, c’est dire).
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Il est donc 15h tapantes, quand s’ouvrent les portes des Solidays à une foule chamarrée qui, comme chaque année, laisse une trainée impressionnante de liquide, venu de bouteilles promotionnelles distribuées à l’extérieur du site. Manque de chance pour cette fois, les litres de boisson sont de couleur blanchâtre, et c’est avec un peu de dégoût qu’on passe devant le vigile. Passé l’entrée, on sent d’emblée que les choses n’ont pas été faites à moitié. La première chose qui saute aux yeux en arrivant à Solidays, ce sont les familles qui passent à côté de festivaliers pour le moins funky, sans sourciller et sans même pas de regard en biais. Des toilettes ont encore une fois été placées dans des endroits stratégiques, et chacun vaque gaiement à son occupation du moment, un peu comme dans une foire à la saucisse pour un colloque de commune, en somme.
Mais intéressons nous plutôt au but premier de notre présence sur les lieux, c’est-à-dire l’affiche de ce vendredi. On commence par le combo rap de Los Angeles Lexicon, qui fait son hip-hop comme on fait un cinnamon roll, c’est-à-dire avec beaucoup de piquant sucré. Tous les ingrédients étant bien entendu mixé de façon énergique, de façon à faire gonfler la pâte et faire ressortir quelques pépites fluo, notamment leur hit pop Junk Food. Ensuite c’est Stuck In The Sound, puis Oxmo Puccino que l’on revoit sur scène. Ce dernier se présente avec ses musiciens rock, pour interpéter des morceaux de son dernier album l’Arme de Paix, et d’autre plus anciens comme Le Cactus de Sibérie ou encore On danse pas. Mention spéciale pour un morceau inopiné et digne d’un bal musette : Amsterdam. Tony Allen nous a pour sa part emporté dans son melting pot d’afrobeat sulfureux, fait de bric et de broc percutés et de cuivres chaleureux. Enfin, on part direction la scène Bagatelle où l’on rejoint Groundation, et son reggae-jazz revendicateur pas piqué des hannetons.
Groundation :
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Puis la nuit tombe et Kool Shen émerge des cendres de NTM, mais sans Joey Starr qui est, comme chacun sait, à Fleury-Mérogis pour une sombre histoire de hachoir. Le rappeur court sur une scène immense (trop grande pour lui ?), qu’il essaye de combler avec des acolytes triés sur le volet. Quoi qu’il en soit Kool Shen donne le la. D’abord avec Qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu, passe le oinj, et bien sûr le public suit le majeur en l’air.
NTM :
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Après NTM c’est la soirée electro qui commence en grande pompe avec Yuksek qui enchaîne les tubes et déchaîne le public avant South Central et Digitalism qui clôtureront la première journée des Solidays de leurs live fiévreux.
Yuksek :
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