Vacarme, brûlots et pop.
Encore une bonne nouvelle venue de Lyon : à peine le temps de déchiffrer le psychédélisme paradisiaque d’Alexis and the Brainbow que déjà débarquent ces trois jeunes filles électriques du nom de Décibelles. Un patronyme qui mélange le vacarme et la coquetterie, ce dont se chargent également les brûlots secs de ces pétroleuses, autrefois repérées sur le label April 77. Car derrière l’hostilité de ces guitares, la morgue de ces rythmes des cavernes, il y a, comme chez les Yeah Yeah Yeahs par exemple, un authentique esprit pop, bien caché dans ces chansons qui jouent les renfrognées mais sont en fait des petits chatons tout doux.