Film d’animation et fable charmante à la Miyazaki, avec une tortue vraiment cool.
Apprécié par Isao Takahata (Le Tombeau des lucioles), Un été avec Coo illustre encore les pleins pouvoirs de l’animation japonaise (traditionnelle, en 2D, oui, cela se fait encore de nos jours) : ne pas abêtir son jeune public, dessiner les gamins les plus adorables qui soient, distiller des humeurs sombres au travers de personnages tentés par la dépression et, bien sûr, faire surgir le merveilleux de la façon la plus élégante dans le quotidien. Ici, c’est un adolescent qui se lie avec le personnage-titre, un kappa, petit esprit aquatique. Fable écolo louchant sur Miyazaki et sa capacité à restituer la puissance évocatrice du folklore nippon, Un été avec Coo pêche par certaines lourdeurs (toute la partie sur les médias antipathiques). Mais il enchante avec ses virées à la campagne et sa langueur d’été qui se meurt – celles où les derniers émois se ravivent avant la fraîcheur à venir. Le parfait film pour une rentrée. Eh oui, avec son physique de tortue candide, sumotori coiffé à la Sonia Rykiel, Coo est un meilleur ami plus cool que Wall-E ou le Po de Kung-Fu Panda.
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