Un film social islandais mi-tordu, mi-pataud.
Quelques paumés se prennent la tête dans le désert (humain) islandais. Un film qui, une fois de plus, touille en tous sens le malaise social dont la Scandinavie semble gravement atteinte, si l’on se fie à son cinéma. Pour être plus spécifique, disons que le réalisateur répète de façon moins sympa-poétique les constats tragi-comiques de son compatriote Dagur Kári dans Nói Albínói et surtout dans l’amusant Dark Horse, dont Children semble vaguement s’inspirer. Ressemblance de forme (l’emploi du noir et blanc) et de ton (humour “slowburn” et détresse morale). Mais ici, rien de vraiment lyrique, ni de réellement poignant.
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On nage entre deux eaux. Seule aspérité notable : l’irascible Gardar, incarné par un hybride de Jude Law et Franck Dubosc, presque comique à force de brutalité hystérique.
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