La crise de la retraite en comédie lacrymale plan-plan.
Rien à voir avec Oh les beaux jours, la pièce de Beckett… Mais alors rien.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Les Beaux Jours appartient (comme Et si on vivait tous ensemble ?, avec Jane Fonda, et Song for Marion, avec Terence Stamp…) à l’une des veines montantes du cinéma : le film de retraités ou “gérontofilm”.
Tiré du roman Une jeune fille aux cheveux blancs de Fanny Chesnel, le film explore sur le mode de la comédie amère (argh) les gentilles affres des débuts de la retraite. Une dentiste sexagénaire (Fanny Ardant), déprimée par la mort de sa meilleure copine, a une histoire d’amour avec un animateur de centre culturel pour le troisième âge (Laurent Lafitte).
L’histoire, très neuneu, n’a vraiment aucun intérêt, ses pseudo-rebondissements pleins de clichés sur le début de la fin non plus. Un piano numérique joue des valses quand les personnages marchent sur la plage d’un air inspiré. Les acteurs principaux sont pourtant parfaitement dirigés (dont le grand Patrick Chesnais), en premier lieu Fanny Ardant, toute blonde, toute belle. Heureusement qu’elle est là, vraiment.
{"type":"Banniere-Basse"}