Une fable rétro et démago sur le vélo.
C’est un type banal, incarné forcément par Clovis Cornillac, qui abandonne femme et enfant pour se consacrer à sa passion secrète : faire le Tour de France comme les pros.
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Sur son chemin, qui le mène à l’étape finale des Champs-Elysées, le coureur passionné découvrira, outre les vertus du sport propre (i.e. garanti sans dopage), l’importance de sa famille, qu’il a trop longtemps négligée.
Voilà pour l’argument express et accessoire de La Grande Boucle, le dernier film de Laurent Tuel (Jean-Philippe), qui franchit un nouveau palier dans l’indigence de la comédie populaire bleu-blanc-rouge.
Soit une fable sociale paresseuse et ingrate maquillée en feel-good movie, un long spot de promotion pour le Tour qui délire une France pittoresque, vintage, solidaire et cocardière – bref coupée de toute réalité.
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