Agréable comédie douce-amère sur la réconciliation entre un père et sa fille.
Un père vient chercher sa fille adolescente, qu’il n’a pas vue depuis longtemps, à l’aéroport. Une balade en voiture plus tard, on croit deviner la suite : la réconciliation façon road-movie.
Sauf qu’Off White Lies se passe en Israël et que le film vire à la version acide de l’émission J’irai dormir chez vous, lorsque le papa, inventeur approximatif et un peu escroc, se fait passer pour un réfugié du nord d’Israël (zone chaude jouxtant le Liban) pour s’incruster dans les familles, dont un couple aux mœurs plutôt libres.
De ce pitch provocateur, le film préfère tirer une sympathique comédie douce-amère, qui vaut par son cadre, son sens du détail (un passage tendu dans un bunker lors d’une alerte au bombardement) et son duo père/fille.
Le script est étrangement évasif sur leur passé commun mais leur donne de quoi (s’)amuser sur la question “qui est le plus adulte des deux ?”