Derrière la caméra, le sympathique comédien ne démérite pas.
Dans la série des acteurs qui passent réalisateurs, c’est au tour du rustaud sympa Mark Ruffalo de s’y coller.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Pour un pitch plutôt bizarre mais tentant : un ex-DJ paraplégique se découvre des pouvoirs de guérison, vite exploités par le prêtre du coin (Ruffalo himself).
De là, le film virevolte sans cesse entre son assise réaliste (le Los Angeles des SDF) et de grosses tentatives de stylisation, avec des résultats inégaux.
Le récit veut décoller lorsque le saint contrarié intègre un groupe de rock, mené par Orlando Bloom (ridicule), pour pratiquer ses miracles live. Ruffalo cherche à concocter un mix inédit de southern gothic, d’électricité et de surréalisme mais qui tombe à plat, sans que l’on se sente concerné par les dilemmes de son antihéros.
Reste l’excellente Laura Linney en manageuse visqueuse venue s’encanailler. Voilà au moins à quoi servent les films indés américains.
{"type":"Banniere-Basse"}