Réalisation de plomb pour un sujet lourdaud.
De retour dans son village, Rachid n’est pas le bienvenu : protégé par une loi adoptée en Algérie en 1999 qui amnistie les islamistes maquisards repentants, il est regardé de travers et menacé par ceux dont les proches ont été tués par des terroristes comme lui.
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Contraint de faire profil bas, il contacte en cachette un pharmacien, pour une raison obscure. La nature de leur lien reste beaucoup trop longtemps mystérieuse, au point de créer un suspense très artificiel et un peu déplacé autour de la disparition d’un enfant.
L’entêtement de Merzak Allouache à emmurer son film dans les non-dits et une ambiance plombée, pour lui donner naïvement du poids, relève du supplice. Difficile de ne pas voir dans cette gravité appuyée et vaine une forme de paralysie du réalisateur face à son douloureux sujet, tout juste effleuré.
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