Une quête identitaire par le scénariste de Raoul Ruiz.
Mystères de Lisbonne ou Les Lignes de Wellington étaient signés Carlos Saboga au scénario. Autant dire que ce débutant n’en est pas un même s’il réalise là son premier film à 70 ans passés : une histoire méditative de mémoire et de transmission.
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Elisa (Anna Mouglalis, très bien) vient de perdre sa mère. A partir de quelques photos, elle se lance sur ses traces, de Paris à Lisbonne, croise ses anciens amis et amants, tente de reconstruire le puzzle (et l’image) d’une génération qui s’était engagée dans toutes les révolutions (politiques, sexuelles…) des années 60.
On sent que Saboga a voulu éviter le film de scénariste : il n’y échappe pas totalement (on lit trop les “chapitres” du parcours d’Elisa), et ses efforts pour “faire cinéma” (cadrages précis, respirations dans le récit et les plans…) semblent un peu appliqués. Malgré cette facture qui frise l’académisme, Photo imprime la rétine et y laisse un peu de persistance.
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