Chronique d’une famille uruguayenne dépassant son naturalisme initial.
Même s’il se passe à Montevideo, en Uruguay, ce drame social, si l’on peut dire, possède de nombreuses caractéristiques du cinéma de son voisin argentin.
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Sa première force, c’est de mettre en place une situation très réaliste, sans chichis. Pas de quiproquos ni de conflits théâtraux. La narration progresse en douceur, sans à-coups.
On suit la vie modeste, voire morose, d’une couturière vivant avec ses trois enfants et son père âgé qui perd la mémoire. La deuxième grande qualité du film, c’est son travail visuel : images aux tonalités grises, verdâtres, décors sans lustre, qui confèrent peu à peu au récit une sorte d’abstraction existentielle.
On aimerait voir plus de films français “moyens” aussi subtils.
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