Drame familial sensible par le réalisateur de Viva Laldjérie.
L’événement comme surgissement et brisure. Comme rupture abrupte d’avec la continuité intelligible du quotidien.
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Cet inattendu (ici une découverte archéologique réalisée sur un chantier près de Tanger) mène au dénuement, au dévoilement des parties en présence : Dounia (sublime Lubna Azabal), femme autoritaire divorcée et éloignée de son fils ; Dimitri, son actuel compagnon ; Ali, silhouette ambiguë ; Gabriel, ouvrier clandestin disparu – tout un collectif soudainement dans la tourmente, les nerfs à vif.
Un échantillon pluriel, reflet en creux de la société marocaine, cette terre de contrastes, cerclée de traditions et pourtant désireuse d’ailleurs et de modernité (écho de l’Iran saisi par Asghar Farhadi).
En somme, l’irruption événementielle autorise à tomber les masques. Nadir Moknèche, maître de ce bal dramatique, l’a parfaitement compris.
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