La chronique charmante de deux popeux en tournée.
Deux indie-popeux dans la dèche, l’un songwriter forcément sensible (Ryan O’Nan, également réalisateur), l’autre hurluberlu ne jouant qu’avec des instruments pour enfants (Michael Weston en simili Daniel Johnston), s’en vont faire la tournée des (toutes) petites salles américaines.
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Pourquoi, malgré son intrigue cousue de fil blanc, sa mécanique de road-movie éculée et sa mise en scène tout à fait conventionnelle, The Brooklyn Brothers parvient-il à exhaler un charme si tenace ? C’est que, contrairement à 90 % des comédies Sundance (calquées sur le sinistre Little Miss Sunshine), les personnages ne sont ici les porte-drapeaux de rien, n’ont aucun message vaseux sur la vie à délivrer si ce n’est, tout au plus, qu’il faut croire en son talent.
O’Nan se pose exactement au niveau de ce qu’il filme, et de son honnêteté finissent par naître quelques très belles scènes, dont l’écriture d’une chanson en direct par un tonton et son petit neveu. Cutie.
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